Confiance en soi et renforcement du moi.
Dans notre pratique quotidienne d’accompagnant, les troubles de l’estime de soi sont fréquents et constituent bien souvent le cortège d’autres formes de mal-être.
Nous sommes ainsi régulièrement amenés à traiter cette question, avant même ou parallèlement à d’autres interventions que nous pourrions proposer à nos consultants pour répondre à leur demande principale.
Une multitude d’exercices, parfois très simples et peu coûteux en énergie pour la personne, peuvent être proposés.
Les membres de la Fédération trouveront sur le site, dans la rubrique « Échanges Pro » un document réalisé par Lydia Goudou qui nous propose 50 exercices pour travailler la confiance en soi avec nos clients.
Sur la base d’une écoute active, on pourra proposer tel ou tel de ces exercices. Tous ont un point commun : recentrer la personne sur ses ressources potentielles, parfois oubliées ; mais aussi lui rappeler qu’elle sera au centre de ce qui lui sera proposé dans notre accompagnement.
Nombre de ces exercices devront être pratiqués en cabinet, avec le-la praticien -ne, ce-tte dernier-e pouvant veiller à l’évolution de son consultant par un calibrage constant afin de ne pas placer son client en difficulté émotionnelle. En revanche nombre d’entre eux pourront lui être enseignés et il pourra ainsi, à son rythme, les mettre en œuvre quand il le souhaitera.
On peut distinguer deux types d’exercices.
Exercices internes : il s’agit d’inviter la personne à « se » retrouver, sur ses valeurs, ses réussites, son « identité » ; par exemple tous les exercices impliquant un regard sur soi (réel, avec miroir) ou interne. Repenser à ses satisfactions anciennes ou plus récentes, penser à celles et ceux qui aiment, apprécient et comptent sur cette personne.
Tous les exercices internes bien connus (méditation, yoga, taï-chi, auto-hypnose, lieu de sécurité, etc.) conviendront.
Exercices externes : il s’agit ici de se tourner vers « le large », vers les autres, dans une approche positive, éventuellement un peu surplombante (prise de distance). Auto-motivation positive pour aborder une échéance redoutée (« je peux le faire…je l’ai déjà fait avec succès », « j’ai réussi des choses plus difficiles », ….). L’EFT constituera un très bon support protocolaire pour ces exercices : « je m’apprécie et me respecte, même si en ce moment ……. ».
Ajoutons à ces exercices externes, les petits changements qui procureront du bien-être : s’habiller avec plus de soin ( dress to impress, comme disent les anglophones), boire un verre d’eau, manger un fruit, etc. à un moment choisi POUR soi et PAR soi. Accompagné éventuellement d’un geste ou d’un mot d’ancrage.
La respiration (sophro ou cohérence cardiaque) constituera, dans les deux cas, un très bon support et une sorte de lien positif durable entre le praticien et le consultant.
Et, bien entendu, toutes les activités favorites à reprendre ou à intensifier (sport, marche douce, hobby, lecture, musique…).